Poulet PIOU PIOU !
Dimanche, envie de poulet. Envie aussi de relever le défi de cuisiner de la viande à la maison…
Depuis la rue, une petite enseigne « poulet sur pied » à peine visible sur la porte de tôle d’un jardin dissimulé.
A l’intérieur, le propriétaire – anglophone – nous ouvre la porte du poulailler… il attend visiblement qu’on choisisse celui qui nous plait… On essaye de s’expliquer… il faudrait nous le tuer et nous le préparer (paraît que c’est possible moyennant un prix un peu plus élevé)… Le gars nous dit de repasser…
1h15 plus tard, on sort du Café Uccao, célèbre pour ses petits déjeuners… direction le petit étalage de notre ami anglais, tous contents de la perspective de notre diner.
A notre arrivée, il nous ramène dans l’arrière cour… tous les poulets piaillent encore… pas zigouillés, pas vidés… On ne s’est pas compris…
« Could you kill it ? »… bah oui, on va pas se tenir main dans l’aile et remonter la grand rue, demander au poulet de se déshabiller (de toute façon je parle pas leur langue) et de prendre un bon bain chaud au petits oignons (pas sur que l’argument selon lequel « c’est bon pour la peau » fera son effet)…
Ok, il nous le saigne entre une pierre et son couteau, au pied d’un bananier.
Arrivés à la maison, encore tout chaud, Pierre et moi nous mettons à le plumer. Je laisse le soin à Claire de le vider pendant que Zozo le maintient pattes écartées…
Et hop au four !
Repas fameux et bien mérité…